Résumé:
Cette étude, réalisée dans la région de Guelma ( Northe de Algérie), évalue le risque
microbiologique lié à la consommation de trois matrices alimentaires (eau / lait / viande). Notre
démarche expérimentale vise le circuits non conventionnel (marché de rue, ventre sur route et
distribution informelle). Une double approche a été adoptée : des analyses bactériologiques pour
détecter la présence de bactéries indicatrices et pathogènes, et une enquête par questionnaire
pour évaluer la perception du risque. Les résultats révèlent une contamination fréquente de ces
aliments, avec la présence de bactéries pathogènes dans plusieurs échantillons. Parallèlement,
l’enquête montre une faible perception du danger microbiologique chez la population locale.
L’étude souligne l’importance d’une meilleure surveillance sanitaire, d’une sensibilisation
accrue des consommateurs et d’un renforcement des mesures d’hygiène, notamment dans les
circuits informels de distribution. L’étude met en lumière la nécessité d’améliorer la
surveillance sanitaire, de renforcer les mesures d’hygiène, et d’intensifier la sensibilisation des
consommateurs, surtout dans les circuits informels de distribution alimentaire. Surtout que la
majorité des participants disent s’approvisionner en eau (de source ou de citerne), de lait de
vache direct du producteur et de viande dans les marchés de rue pour raison financière. Alors
que 29% ont souffert d’un problème lié à la consommation de ces matrices alimentaires. Ainsi,
nous proposons une gestion plus efficace pour réduire les intoxications alimentaires, qui restent
un problème de santé publique important en Algérie, notamment dans les zones où les contrôles
sont insuffisants
