Résumé:
D’après une étude publiée par Sciences Advances, l’activité humaine génère 8,3
milliards de tonnes de matières plastiques, dont 6,3 milliards de tonnes de déchets qui mettent
souvent plusieurs décennies ou siècles pour se dégrader. Cette étude révèle qu’en 2015, 400
millions de tonnes de plastiques ont été produites dans le monde. A ce jour, 9% seulement de
déchets plastiques sont recyclés, 12% incinérés, et 79% rejetés dans la nature. Dans les pays
d’Afrique du nord, cette pollution s’observe en particulier à travers les sachets en plastique et les
bouteilles de conditionnement de boissons (sodas, jus de fruit, eau minérale, ...). Les conséquences
de la propagation de ces déchets dans la nature sont catastrophiques. Ils entraînent également une
perte importante de la biodiversité. Abandonnés dans les caniveaux, ils sont la cause principale
des inondations en milieu urbain après de fortes précipitations dans les villes. Enfouis dans les
sols, les matières plastiques réduisent la capacité de productivité de ceux-ci et aggravent
l’insécurité alimentaire. Actuellement, seulement 1 % de la proportion des matières plastiques sont
biodégradables. Diverses technologies de traitement ont été développées pour faire face à ces
pollutions. Ce sont principalement des procédés physiques ou chimiques. Plus récemment, les
techniques de bio remédiation sont apparues et sont aujourd’hui considérées comme une réelle
alternative aux techniques classiques. Toutefois, les progrès de la technologie concernant la
biodégradation ne cesse d’évoluer et contribue à la résorption ces déchets. Toutes ces études sont
concluantes au niveau des laboratoires. Après les essais probants, il faut industrialiser le processus.
Les scientifiques travaillent maintenant sur la biodégradation à grande échelle pour industrialiser
cette dégradation du plastique. Nous pouvons émettre l’hypothèse qu’il n’est qu’au début de la
bio-détérioration.