Résumé:
Les infections nosocomiales représentent un véritable problème de santé publique avec des conséquences considérables tant sur le plan individuel que sur le plan économique. Cette enquête sur les In a concerné les services infectieux hommes, hémodialyse et le bloc opératoire
Dans notre étude le degré du risque infectieux au niveau de ces services était élevé s'appuyant sur la dominance des germes pathogenes isolés (61%), venant en première position le service HEMO (69%), colonisé par les germes pathogènes: S. aureus, S. hominis, B. anthracis, B. cereus, C. albicans, C. guilliermondii et Aspergillus fumigatus, ensuite le bloc opératoire (58%) avec la présence des germes pathogenes. S. aureus, S saprophyticus, S epidermidis, B. cereus, B. anthracis et C. albicans. Et enfin le service INF avec les germes pathogènes: S ficaria, S aureus, S. hominis. B. cereus, B. anthracis, C. albicans, C guilliermondil, et Aspergillus terrens avec un pourcentage de (56%). Malgré ce taux élevé de ces germes on ne peut pas prouver ou juger que les IN apparues dans ces établissements appartiennent à la flore hospitalière
Le risque infectieux global dans le milieu hospitalier apparait avec un pourcentage élevé de germes pathogènes d'une part et la baisse du contrôle, la mauvaise maitrise de l'environnement hospitalier et la qualité du comportement du personnel d'autre part,
La prévention des IN passe par l'implication de l'ensemble des personnes et des services intervenants dans les soins et l'hygiène. Chacun doit contribuer à réduire le risque d'infection à la fois pour les patients et aussi pour le personnel.