Résumé:
L’objectif de notre travail est l’étude de l’activité biologique neuroprotectrice et aussi
antioxydante de l’espèce microalgal, la Spiruline, contre l’Acrylamide, un produit chimique
très réputé de sa neuro toxicité.
Dans un premier temps, le dosage de certains composés bioactifs a été déterminé ; des
valeurs maximales des polyphénols et flavonoïdes (35,41 ± 0,43 et 9,46 ± 0,15 μg EAG/mg)
ont été enregistrés à l’extraits hydrométhanolique en comparant avec l’aqueux. La teneur en
Phycoyanines a été estimés à 0,06 (mg/ml) avec un ratio de pureté égal à 0,15%.
L'activité antioxydante ‘’in vitro’’ de la spiruline a été évaluée par le test DPPH. L’extrait
aqueux a montré une activité de piégeage radicalaire modeste (101.02 μg/ml). En revanche,
l’extrait hydrométhanolique semble être le plus puissant à 37.50 μg/ml. En comparant avec
l’acide ascorbique.
Nous avons étudié l’impact toxicologique de l’Acrylamide sur un organisme model, il s’agit
de D. melanogaster. Ce dernier provoque une mortalité importante chez les adultes en fonction
de la concentration et du temps d’exposition.
L’objet principal de cette étude consiste à évaluer les effets différés d’une concentration
sublétale CL50 sur l’activité spécifique de l’AChE. Le taux de ce dernier augmente
significativement chez les séries traitées à l’Acrylamide (allant de 0.0075 jusqu’à 0.0171
μM/min/mg de protéines), par rapport aux témoins. Cependant, la Spiruline montre clairement
un effet réducteur dans les sériés ou elle est combinée à ce produit chimique.
Grâce à un test de comportement locomotoire, nous avons pu montrer que l’Acrylamide
avait un fort impact sur la performance, ce qui signifie qu’il est un perturbateur d’information
agit sur le système nerveux et les muscles de l’insecte