Résumé:
Tout effluent hospitalier contient des substances polluantes, y compris des éléments toxiques avec une large quantité des bactéries pathogènes qui peuvent représenter un danger pour l’homme et peuvent même nuire à l’écosystème.
Notre travail est une étude analytique réalisée avec l’objectif de suivre pendant deux mois (Février, Avril) les variations des paramètres microbiologiques, à savoir un dénombrement bactérien et une identification des germes, des effluents de trois hôpitaux dans la région de Guelma: l’hôpital El Hakim Okbi et Ibn Zohr situés au centre ville et E.P.S.P Chlaghmia Amara à Boumhra Ahmed.
En effet, les résultats obtenus montrent que le taux de certaines espèces microbiennes est très élevé, il s’agit des germes totaux avec un nombre maximal de (300 UFC/ml), une valeur de (1400 CT/100 ml ) pour les coliformes totaux, les coliformes fécaux présentent un nombre de (30 CF/100 ml), les streptocoques fécaux présentent aussi un nombre très élevé de (1100 SF/100 ml), les anaérobie sulfito-réducteurs présentent une valeur de (93 ASR/20 ml). L’identification biochimique des espèces a permis de trouver 36 espèces potentiellement pathogènes pour l’homme. Ces campagnes d’analyses bactériologiques réalisées ont permis de déduire que la charge microbienne des effluents hospitaliers de la région de Guelma constitue un risque sanitaire potentiellement dangereux notamment dans la mesure où ces effluents sont utilisés pour l’irrigation des cultures susceptibles d’être consommées crues. Cette charge microbienne dépasse largement les normes édictées par l’OMS.
