Résumé:
La phytothérapie est très répandue dans le monde. Beaucoup de gens utilisent les plantes et leurs extraits pour guérir.
Les infections bactériennes comptent parmi les affections les plus répandues. Le traitement par les antibiotiques et l’apparition de souches multirésistantes a fait qu’actuellement, les chercheurs se sont tournés vers la nature en quête de nouvelles substances antimicrobiennes purement naturelles telles que les huiles essentielles.
Différents travaux ont montré que les HE, dont les composés majoritaires sont de nature phénoliques et terpéniques ont un large spectre bactérien.
Dans notre étude, nous avons voulu mettre en évidence, l’activité antibactérienne de l’huile essentielle extraite des feuilles de Myrtus communis. Cette activité a été testée par la méthode de diffusion en disques (l’aromatogramme).
Pour les six souches bactériennes (E.coli, S.aureus, P.aeruginosa,V. cholerae ,P.merabilis, B. cereus), une activité antibactérienne importante de l’HE a été enregistrée avec un effet supérieur vis-à-vis de B cereus suivit de S.aureus , E.coli et enfin de P. aeruginosa, alors que les deux souches P.mérabilis et V. Cholerae semblent n’avoir qu’une faible sensibilité envers cette huile.
Un antibiogramme à été mis au point dans le but de comparer l’effet des antibiotiques par rapport à celui de l’huile essentielle. Les résultats ont montré que selon l’antibiotique testé, les souches utilisées sont parfois plus sensibles à l’huile et dans d’autres cas plus sensibles à l’antibiotique. Ces résultats sont positifs et ouvrent voie vers d’autres recherches.
Perspectives
