Résumé:
Notre étude a porté sur certains aspects de la biologie de reproduction de l’hirondelle de fenêtre (Delichon urbica méridionalis) nichant dans la région de Guelma Nord-est de l’Algérie, et sur l’identification de certaines bactéries pathogènes faisant partie de la microflore des fientes de cet oiseau.
L’étude et le suivi de l’installation de colonies d’hirondelles de fenêtre dans la région de Guelma ont commencées dès l’arrivée des premiers colonisateurs pendant le mois de février, jusqu’à la fin de la période de reproduction, soit après les deux pontes de la saison, durant le mois de septembre.
Notre étude a montré que la grandeur de ponte diminue au cours de la saison de reproduction. Le nombre d'œufs éclos et le nombre de jeunes à l'envol présentent des moyennes plus importantes pendant la première ponte, mais relativement faibles pendant la seconde. Enfin, le succès de la reproduction et le succès à l'envol montrent globalement des pourcentages élevés durant la première ponte.
L’analyse bactériologique des fientes de l’Hirondelle de fenêtre a révélé des espèces la présence des bactéries: Escherichia coli. 1, Salmonella arizonae, klebsiella pneumoniae, Staphylococcus hycus, Staphylococcus xylosus,
Micrococcus ss, Enterococcus feacalis, Aerococcus viridans.2, Aerococcus viridans.1, Enterococcus avium, Aeromonas hydrophila, Pasteurilla aerogenes, Pseudomonas fluorescens. Ainsi, l’hirondelle de fenêtre pourrait à n'importe quel moment déclencher un épisode zoonotique dans la zone d'étude.
Les résultats obtenus ont montré la présence de plusieurs espèces bactériennes résistantes aux antibiotiques. Ces résultats mettent en évidence que l’hirondelle de fenêtre constitue un bio contaminant de l’environnement et un réservoir de microorganismes potentiellement pathogènes pour l’homme et représente un risque pour la santé publique.
