Résumé:
Le réseau d’eau de robinet en milieu hospitalier peut être un réservoir de bactéries pathogènes susceptibles de provoquer des infections nosocomiales chez des patients à risque en particulier les patients immunodéprimés a cause de bactéries qui ont la capacité de produire un biofilm à l’intérieur des canalisations lui confère une résistance aux désinfectants.
Afin de déterminer la qualité de l’eau de deux établissements de santé qui sont l’EPH Ibn Zohr, et l’EPH Al Hakim Okbi de la wilaya de Guelma, nous avons réalisés pendant les mois de Mars et Avril le suivie de leur qualité microbiologique.
Les analyses physico-chimiques nous a montrés que l’eau de robinet de ses services hospitaliers sont dans les normes.
Les résultats des analyses bactériologiques nous exposent une contamination fécale des différents réseaux d’eaux avec une charge bactérienne plus élevé et qui dépasse énormément les normes dans les différents centres hospitaliers et surtout dans l’EPH de Ibn Zohr notée par une forte pollution bactériologique signalée par la présence d’un degré élevé en germes totaux, coliformes totaux, coliformes fécaux et en streptocoques fécaux. Par ailleurs, les tests d'identification, aux quels l'ensemble des souches étaient soumises, ont permis d'identifier les genres suivants: Escherichia, Enterobacter Citrobacter, Pseudomonas, Micrococcus ,leuconostoc, et Aeoromonas, Streptococcus, qui peuvent être responsables de maladies graves. Ces tests nous permettent aussi d'estimer la proportion de bactéries Gram positif et négatif (70 % de bactéries Gram négatif et 30% de bactéries Gram positif).
Enfin, L’étude de sensibilité aux antibiotiques nous montre que 60 % des espèces isolées ont fait une résistance acquise particulièrement à l’Amoxiciline (AMX), Cefazoline (CZ), Colistine (CL), et Céfoxitine (CX) mais sont sensibles à Chloramphénicol (C), Fosfomycine (FO), et Gentamicine (GEN).
