Résumé:
La technologie moderne nous impose à utiliser de plus en plus la téléphonie mobile utilisant des ondes pouvant affecter positivement ou négativement toutes sortes de cellules : eucarytes ou procaryotes.
Dans le présent travail nous avons essayé de caractériser les effets de la téléphonie mobile sur des souches bactériennes naturelles isolées de l’eau de l’Oued et du barrage de la région de Guelma et des mains des personnes volontaires (étudiants inscrits au niveau de la Faculté SNV-STU, de l’Université 8 Mai 1945 Guelma.
Les microorganismes isolés ont montré des aspects culturaux et microscopiques assez différents, allant de la couleur, à la forme des colonies et des cellules qui ont dans la majorité Gram positif (Staphylococcus aureus, S.scuiri et S. capitis). Certaines sont Gram négatif (Pseudomonas aeruginosa) qui sont considérées comme des espèces pathogènes.
Ces derniers ont montré des réactions différentes vis-à-vis des antibiotiques utilisés. Les diamètres des zones d’inhibition ont augmentés après exposition de ces souches aux ondes du téléphone mobile pendant une période de 1h Staphylococcus scuiri alors qu’ils diminué et de manière grave chez Pseudomonas aeruginosa qui est connue déjà par ces capacités de multirésistance. Cette souche bactérienne a donc développé une résistance élevée surtout vis- à-vis de la Pénicilline, la Vancomycine, la Rifampicine et la Céfazoline où les diamètres des zones d’inhibition sont devenus nuls.
Notons que le manque de répétitions dus aux manques des réactifs et à la période très courte de l’étude nous ne permet pas de tirer des conclusions exactes mais le travail attire l’attention sur les effets indésirables de cette nouvelle technologie et mérite d’êtres poursuivi pour éviter les complications qui en résultent.