Résumé:
Ce travail passe en revue les facteurs d’impact du stress thermique chez les vaches laitières
en lactation et la façon dont il affecte la production laitière. Dans les régions les plus chaudes du
monde, pendant les mois d'été, la réduction de la production de lait résultant du stress thermique
contrecarre les progrès génétiques réalisés dans l'augmentation de la production de lait. Ceux-ci
sont étroitement liés à l'augmentation de la consommation alimentaire. Un apport alimentaire
élevé entraîne une augmentation de la chaleur métabolique. Une augmentation élevée de la
chaleur métabolique nécessite des mécanismes de thermorégulation efficaces pour maintenir la
température corporelle dans une zone thermoneutre et dans l'homéostasie physiologique.
Les vaches peuvent succomber à l'hyperthermie si elles ne parviennent pas à maintenir la
thermoneutralité. La mesure précise du moment où les vaches subissent un stress thermique est
compliquée, car les réactions au stress thermique affectent non seulement le bilan énergétique,
mais aussi le métabolisme de l'eau, du sodium, du potassium et du chlore. L'eau, le sodium, le
potassium et le chlore sont des constituants importants de la sueur, et la sueur est un mécanisme
thermorégulateur majeur, sinon le plus important, utilisé pour dissiper la chaleur corporelle
excessive. En raison d'une augmentation élevée de la chaleur métabolique, et en particulier
pendant les mois les plus chauds, les vaches laitières fortes productrices peuvent entrer dans le
stress thermique beaucoup plus tôt que les faibles productrices, ou la chaleur supplémentaire a
été accommodée par des adaptations physiologiques. Les stratégies de réduction du stress
thermique doivent être développées pour permettre aux vaches d'exprimer leur plein potentiel
génétique. La zone thermoneutre, la production de chaleur et le gain de chaleur, les mécanismes
de dissipation de la chaleur et la façon dont la vache en lactation réagit au stress thermique sont
passés en revue.