Résumé:
Les infections des voies urogénitales sont l’une des inflammations les plus fréquentes chez les femmes enceintes. A partir de notre travail, l’examen cytobactériologique des urines (ECBU) nous a permis de mettre en évidence la présence des leucocytes et des hématies, et l’examen direct des pertes vaginales nous permis d’observé des levures, des hématies et les globules blanc. L’isolement sur les milieux de culture, l’identification biochimique et les résultats d’antibiogramme, nous ont permis d’identifier les germes d’E. coli, K. pneumoniae pour l’infection urinaire et C. albican, E. coli, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas sp et Staphylocoque sp pour l’infection vaginal. L’antibiogramme a indiqué un profil de sensibilité d’E. coli envers les différents antibiotiques testés par contre nous avons remarqué que K. pneumoniae présentait une importante résistance aux trois antibiotiques l’Amoxicilline, Cefoxitine et la Ticarcilline. Au terme de ce travail le respect des mesures d’hygiène, la propreté individuelle et collective demeurent les principales règles à prendre en considération pour permettre une nette diminution des infections urinaires et vaginales chez les femmes enceintes.
