Résumé:
Les infections génitales basses constituent l’un des premiers motifs de consultations gynécologiques chez les femmes. Cette étude a pour objectif d’établir le profil microbiologique des germes impliqués dans ces infections et leur prévalence. Elle est effectuée pendant 2 (Mars 2020 et Juillet 2020) mois sur 28 femmes de la wilaya de Guelma (Nord-Est de l’Algérie). L’analyse des prélèvements est entamée par une étude préliminaire puis une étude microbiologique qui consiste à l’identification morphologique et biochimique des germes et la caractérisation de quelques bactéries isolées quant à leur résistance aux antibiotiques.
Les résultats obtenus ont permis d’estimer une prévalence de 78,6% de ces pathologies avec une prédominance des candidoses vulvo-vaginales (77% des cas) suivies des vaginites bactériennes qui sont dues principalement aux Entérobactéries (55%) et aux Staphylocoques (45%) tandis que les fréquences des Streptocoques et des Entérocoques étaient moins importantes (23% et 14% respectivement). Par ailleurs, la vaginose à Gardnerella vaginalis ne constitue que 18% des cas rencontrés dans cette étude alors que la vaginite à Trichomonas vaginalis occupe la dernière place des étiologies infectieuses enregistrées avec une fréquence de 5%. Enfin, il s’avère que les antibiotiques les plus puissants sont le Chloramphénicol et la Gentamycine.
L’évaluation des étiologies et des facteurs en causes a aidé à cerner quelques perspectives thérapeutiques et règles comportementales pour la restriction de ces infections et la prévention des complications qui en résultent.