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https://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/18545| Title: | L’encre au service de la rancœur : |
| Other Titles: | analyse de l’islamophobie et de l’Algérophobie dans Houris de Kamel Daoud |
| Authors: | Belbali, Amina |
| Keywords: | encre-rancœur-l’islamophobie-l’AlgérophoHouris-bie- |
| Issue Date: | Jun-2025 |
| Abstract: | Notre mémoire propose une lecture critique du roman Houris (2024) de Kamel Daoud, œuvre controversée ayant reçu le prix Goncourt. À travers une approche croisée entre analyse du discours et critique thématique, il explore la manière dont l’auteur construit, dans son récit, des représentations marquées par l’islamophobie et l’Algérophobie. La première partie situe le roman dans son contexte d’écriture : biographie de l’auteur, rapport conflictuel à la langue arabe, réception médiatique et polémique autour de l’inspiration du personnage principal. Il s’agit de montrer que Houris ne peut être lu indépendamment de la trajectoire intellectuelle et idéologique de son auteur. Le deuxième chapitre s’attache à analyser les différentes formes de critique de l’islam dans le roman : subversion des symboles religieux, dénonciation du patriarcat islamique, sacralisation de la violence et rejet des institutions spirituelles. Parallèlement, l’étude met en lumière un discours algérianophobe latent, à travers une représentation dégradée de la société algérienne, de la langue arabe, de la Révolution et de la condition féminine. Le corps des femmes devient le lieu privilégié de cette violence symbolique, à la fois religieuse, sociale et politique. Le troisième chapitre démontre que la posture de Daoud s’inscrit dans une continuité idéologique avec d’autres écrivains algériens en rupture avec leur société d’origine. Il met en évidence une occidentalisation assumée du regard et une esthétique du ressentiment, où l’écriture se fait arme contre une identité rejetée. Ainsi, Houris apparaît moins comme un roman de mémoire que comme un manifeste polémique, où l’auteur projette ses propres frustrations et jugements idéologiques sur une Algérie caricaturée. Ce mémoire invite à une lecture vigilante de l’œuvre de Kamel Daoud, en interrogeant les glissements entre critique littéraire légitime, stigmatisation culturelle et compromission politique. |
| URI: | https://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/18545 |
| Appears in Collections: | Master |
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