Résumé:
Durant la période de mars à mai 2025, nous avons mené une enquête épidémiologique
qui porte sur la qualité parasitologique des aires de jeux des enfants dans le milieu urbain
de la ville de
Guelma, elle vise à inventorier les espèces parasitaires contaminant ces aires et
d’étudier leur prévalence. Au total, 25 sites sont échantillonnés, dans 9 cités différentes.
De chaque site, des prélèvements du sable et des excréments des chats enterrés dedans
sont récupérés. La mise en évidence des formes parasitaires est effectuée par examen
microscopique direct ou au Lugol, puis une indentification des parasites après
enrichissement par flottation de Willis et sur McMaster. Les résultats indiquent la
contamination parasitaire de 92% des sites, 80 %des excréments de chats et 12 % des
échantillons du sol. L’infestation a touché toutes les cités étudiées, et ce sont
particulièrement celles les plus densément peuplées qui sont les plus touchées, à savoir
La cité Ain Defla, La Gare, le pôle urbain sud, El Hadj Mbark et Bou-arwaih Sliman.
Dix espèces parasitaires sont identifiées incluant cinq espèces des protozoaires et cinq
helminthes, dont Toxoplasme gondii (36%) et Taenia sp. (36%) sont les plus fréquents,
suivis par Cystoisospora (Isospora) rivolta(32%), Toxocara cati (32%), Dipylidium
caninum(24 %)Giardia sp.(16%),Ankylostoma sp.(12%), Cryptosporidium
sp(8%),Cystoisospora (Isospora) felis(8%),Cystoisospora (Isospora) felis(8%) et
Toxascaris leonina(4%). Le développement des parasites à potentiel zoonotique, à
savoir Toxoplasme gondii, Toxocara cati, Dipylidium caninum et Giardia sp. Dans le
milieu urbain de la ville de Guelma révèle une forte contamination fécale par des chats
errants. Cette situation représente un risque major pour la santé publique, des actions
de prévention et de sensibilisation sont indispensables.