Résumé:
La médecine traditionnelle peut être considérée comme partie intégrante des soins de santé
primaire, c’est pourquoi il faut assurer la sécurité des plantes utilisée aléatoirement en analysant
leur aspect toxicologique qui reste un retrait par rapport à l’avancement de la phytothérapie.
Dans la présente étude nous avons évalué la toxicité aiguë et subchronique d’inula viscosa, une
plante largement utilisée par la population, dans le foie et le poumon des souris de laboratoire.
La toxicité subchronique est évaluée par administration orale des doses 400, 800, 1200, 1600
et 2000 mg/kg caque jour pendant 14jours alors que la toxicité aiguë est étudiée après 03 jours
d’administration quotidienne de 8μl de l’intrait. L’évolution pondérale et l’étude histologique
microscopique et macroscopique des souris ayant survécu ont été analysées et comparés à ceux
des témoins. Les résultats de la toxicité aiguë sont encourageants, tandis que pour ceux de
l’étude de la toxicité subchronique, la coupe histologique ont montré une toxicité inattendue.
Selon les résultats obtenus, Inula viscosa L. pourrait être classé dans la catégorie des plantes
toxiques à forte dose. D’après les résultats interprété dans les études histologiques, on a noté
des signes d’une toxicité pulmonaire (Infiltrat mononuclée en amas pré-bronchiolaire, présence
de bulles d’emphysème, inflammation subaigüe chronique, hémorragie, inflammation des
alvéolites…). On a noté aussi des signes d'hépato-toxicité (Infiltrat inflammatoire, congestion
vasculaire, des foyers de stéatose hépatique, hémorragie …) avec variation d’intensité d’une
dose a une autre.