Résumé:
Le diabète est l'une des maladies chroniques les plus courantes dans le monde. Il est en
progression rapide et est considéré comme un probème majeur de santé publique. Plusieurs
études considèrent le stress oxydatif comme une source d’apparition et de progression de
cette maladie. Notre étude vise à évaluer l’activité antidiabétique et antioxydante d’une plante
coméstible et médicinale répandue dans la région de Guelma (Quercus suber L ou le chêne
liège). Pour cela, nous avons testé deux doses (250 mg/kg et 500 mg /kg) d’un extait aqueux
des feuilles de cette plante, sur des rats femelles Wistar avec un diabète induit à l’alloxane.
L’extrait semble etre riche en composés ayant une forte capacité antioxydante telle que les
polyphenols totaux, les flavonoides et les tanins. La dose 250 mg/kg semble curieusement
être la plus efficace. En effet, elle diminue l’hyperglycémie, améliore le bilan lipidique,
l’évolution du poids corporel ainsi que le bilan hépatique et rénal des rats diabétiques. Cette
étude a été confortée par des coupes histologiques des ilots de Langerhans presque normaux
des rats diabétiques traités à cette dose. Il est fort probable qu’en raison de sa forte teneur en
principes actifs antioxydants, cet extrait réduit la concentration des produits finaux de la
peroxydation lipidique telle que le MDA, améliore la synthèse des enzymes antioxydantes
telles que la catalase (CAT) et des peptides antioxydants endogènes tel que le GSH au niveau
des cellules hépatiques. Finalement nos résultats indiquent que l’extrait utilisé restaure la
balance prooxydant-antioxydant.