Résumé:
La chimie verte retrouve le premier regain de rechange, aux insecticides classiques. En
effet, la lutte contre les fléaux à l’heure actuelle se conduit vers des plantes comestibles
toxiques à l’égard des fléaux est non nocif à l’égard de l’environnement. Le Marrubium
vulgare est une plante herbacée de la famille des Lamiacées, appelée communément en
Algérie « Marriouta ». Dans cette inédite étude, le composé des feuilles de cette plante a été
éprouvé par voie orale chez les adultes de Blattella germanica (L.) (Dictyoptera :
Blattellidae), fléau le plus communément associée à l’homme. La nocivité de ce composé a
été estimée, en évaluant les doses létales (DL50 et DL90) qui sont respectivement 0,56 et 0,82
mg/insecte après 74 heures de traitement. Les temps létaux TL50 et TL90 considérés sont
respectivement 0,20 et 0,18 jours pour la forte dose 3000 mg/insecte. En effet, de par sa forte
toxicité chez cette nuisible, le Marrubium vulgare est un biopestcide naturel à privilégier dans
le programme de lutte contre ce fléau.