Résumé:
Des études récentes ont indiqué qu'un certain nombre de produits chimiques
omniprésents trouvés dans l'environnement sont liés à une myriade de problèmes de santé, y
compris des anomalies de la reproduction et une augmentation de l'infertilité via leurs actions
en tant qu'hormones exogènes. Le bisphénol A est probablement l'un des xénoestrogènes
synthétiques les plus répandus dans l'environnement. Cette étude visait à évaluer la toxicité
subchronique du bisphénol A (BPA) chez les rats femelles. Des rats femelles ont été soumis
pendant 25 jours, par voie intrapéritonéale à du BPA à 50 μg/kg/jour et 100 mg/kg/jour et par
voie orale à de l'eau filtrée collectée à la station d'épuration de Guelma. Divers paramètres ont
été évalués pour comprendre les conséquences néfastes potentielles. Les résultats des
biomarqueurs cellulaires du stress oxydatif ont révélé des altérations physiologiques
significatives chez les rats femelles exposés à la dose la plus élevée de BPA. Les résultats ont
montré une diminution significative des taux de GSH et de GSH-Px et une augmentation des
taux d'AOPP et de MDA dans les trois organes (foie, reins et ovaires) avec une atteinte
hépatique et ovarienne notable confirmée par l'analyse histopathologique. La toxicité
subchronique observée suggère que l'exposition au BPA peut avoir des effets néfastes sur la
santé reproductive et générale des rats femelles via le mécanisme de stress oxydatif. Ces
résultats contribuent à notre compréhension des risques potentiels associés à l'exposition au
BPA et soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et les mesures préventives pour
minimiser l'exposition humaine.