Résumé:
Le rôle de l'immunité dans la maladie de Parkinson est de plus en plus reconnu. Alors que
la maladie était traditionnellement considérée comme une affection neurodégénérative purement
liée à la perte de cellules dopaminergiques dans le cerveau, on sait maintenant qu'elle est
également associée à une composante inflammatoire. Dans la maladie de Parkinson, le système
immunitaire présente une dysrégulation, ce qui entraîne une activation chronique et anormale de
la réponse inflammatoire dans le cerveau. Des cellules immunitaires telles que les lymphocytes
T et les cellules microgliales, qui sont responsables de la réponse inflammatoire, sont présentes
dans les zones cérébrales touchées par la maladie. L'inflammation chronique dans le cerveau
favorise le stress oxydatif, perturbe la fonction mitochondriale et peut aggraver les lésions
neuronales. Ainsi, l'immunité joue un rôle clé dans la progression de la maladie de Parkinson.
Ces découvertes ont ouvert de nouvelles perspectives de recherche et de traitement. Les
scientifiques explorent des stratégies thérapeutiques visant à moduler le système immunitaire
pour réduire l'inflammation dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson. Des
approches telles que l'utilisation de médicaments anti-inflammatoires, de thérapies géniques et
de techniques de stimulation cérébrale profonde sont actuellement étudiées. Cependant, il
convient de noter que la compréhension du rôle de l'immunité dans la maladie de Parkinson est
encore en développement. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour approfondir
nos connaissances sur les mécanismes spécifiques de cette interaction complexe entre l'immunité
et la maladie.