Résumé:
L'utilisation croissante et parfois inappropriée des antibiotiques, donne lieu à de nombreuses souches bactériennes qui ont commencé à s'adapter et à développer des résistances face à cette thérapeutique. À l'heure de l'augmentation de ces résistances, la recherche de nouvelle molécules et alternatives paraissent aujourd'hui essentielle. Dans ce contexte, le présent travail porte sur l’évaluation de l’activité antibactérienne de nanoparticules d’oxyde de Zinc (ZnO) apparues comme candidates prometteuse actives contre la multi résistance des germes.
Les résultats de l’antibiogramme effectué avec 4 antibiotiques (Chloramphénicol, amoxicilline, vancomycine et la pénicilline G) contre 18 souches testées à savoir : Bacillus cereus ATCC 160404, E. coli BLSE, E. coli ATCC 259 22, E. faecalis ATCC 29212, souche clinique 1et 2 BLSE, E. coli mcr1, Staphylococcus aureus ATCC 29213, S. aureus, K. pneumoniae BMR, K. pneumoniae KPC, Elizabeth kingia, Ps. aeruginosa ATCC 278 53, Ps. aeruginosa VIM et VIM2 et S. typhimurium ATCC 14028, ,montrent la résistance des souches à un ou plus de deux antibiotiques ce qui permet de les classées comme MDR. Les nanoparticules d’oxyde de Zinc (ZnO) appliquées contre les souches bactériennes à des concentrations de 50, 200, 400, 600, 800 et 1000µg/ml par méthode de diffusion sur puit ne présentent aucune efficacité antibactérienne qui pourrait être attribué à des facteurs mal compris tels que la compétence des souches bactériennes, temps d’incubation, la taille et la morphologie des nanoparticules synthétisées.
