Contribution à l’étude des parasites intestinaux des chats dans la région de Guelma

Abstract

Durant la période de mars à mai 2022, nous avons mené une enquête auprès des chats domestiques en vue de l’exploration de l’état des endoparasitoses félins, d’inventorier les espèces en cause et d’étudier l’influence decertains facteurs intrinsèques (age, sexe, race …) et extrinsèques (région, milieu environnant, mode de vie ….) sur leur prévalencedans la Wilaya deGuelma. Au total, 25 prélèvements de fèces ont été réalisés, la mise en évidence des formes parasitaires est effectuée par examen microscopique direct ou au Lugol, puis d’indentification des parasites après enrichissement par flottation de Willis. Les résultats indiquent l’infestation de88% des chats par au moins une espèce parasitaire. Plus de 45% des cas infestés été localisés àRoknia. 90% des cas sont des chats du milieu urbain. L’infestation a touché toutes les tranches d’âge des deux sexes et particulièrement ceux de la race commune (41%des cas).Huit espèces parasitaires sont identifiées ; helminthes (64,44%)et protozoaires (35,56%). Toxocaracati est l’espèce la plus répandu avec une prévalence de 36%, suivis par Dipylidium caninum, des Ankylostomes et Toxoplasma gondii (32% chacune).Cystoisospora felis est elle-même bien représentée (28%), quelques chats ont présentés des Capillaires (8%), Tænia sp. (8%) et Sarcocystis sp. (4%). Le développement des parasites à potentiel zoonotique, à savoir Toxocaracati, Dipylidiumcaninum, Toxoplasmagondii dans le milieu urbain de la wilaya nécessite la sensibilisation sur le respect des règles sanitaire et hygiéno-diététiques pour prévenir l’infestation humaine.