Résumé:
Les coronavirus sont des virus sphériques enveloppés, de 60 à 220 nm de diamètre,
dont la structure comporterait une nucléocapside hélicoïdale à l’intérieur d’une capside de
structure icosaédrique, elle-même entourée d’une enveloppe membranaire. Ils ont été nommés
d’après leur aspect en couronne en microscopie électronique. En cas d’infection par le Sars-
CoV-2, le système immunitaire active d’abord une première ligne de défense, l’immunité
innée qui s’appuie notamment sur des cellules immunitaires capables de détruire les virus de
manière non spécifique puis sur l’immunité adaptative qui se met en place dans un second
temps .
L’immunité innée repose sur la reconnaissance de signaux moléculaires portés par le
virus. Ces signaux moléculaires perçus par des récepteurs déclenchent des voies de
signalisation qui convergent vers la production de cytokines pro-inflammatoires et
d’interféron (INF) de types 1 et 3 par les cellules immunitaires (cellules dendritiques) et
tissulaires (alvéolaires). En se fixant sur leurs cellules cibles, les cytokines et les INF
expriment plusieurs fonctions dans la réponse antivirale (induction d’un état antiviral,
renforcement des propriétés des barrières épithéliales, induction de la mort par apoptose des
cellules infectées, recrutement des leucocytes circulants).
La réponse immunitaire humorale repose sur la production des anticorps qui
apparaissent rapidement après l’infection par le Sars-CoV-2, ces anticorps neutralisants
empêchant l’infection de nouvelles cellules par le virus quand la réponse immune est adaptée.
L’infection par le Sars-CoV-2 entraîne également une réponse lymphocytaire T (TCD4 et
TCD8). Cette réponse cellulaire, en association avec la production d’anticorps spécifiques,
participe à la guérison des patients infectés