Résumé:
De nombreux Mollusques Bivalves possèdent un appareil byssogène plus ou moins développé
et fonctionnel. Particulièrement, l’espèce Mytilus galloprovincialis a fait l’objet de peux de
travaux, concernant la description anatomique du système glandulaire pédieux élaborant le
byssus, ainsi que la nature des sécrétions et le fonctionnement du complexe byssogène.
Les connaissances assemblées sur l’étude de la mise en place du byssus et l’activité sécrétrice
du complexe pédieux ont montré tout d’abord une disposition du pied Ceux-ci ont
naturellement suscité un intérêt scientifique étant donné que la fixation est rapide,
polyvalente, résistante et non perturbée par la présence d'eau.
Outre, pour les sécrétions, il a été signalé l’existence de : protéines dans byssus de moule ce
sont au moins six protéines différentes qui possèdent toutes l'acide aminé particulier 3, 4-
dihydroxyphénylalanine (DOPA). Toutes les protéines isolées du byssus à ce jour partagent la
qualité de contenir l'acide aminé inhabituel, la 3,4-dihydroxyphénylalanine. Ce résidu semble
avoir une double fonctionnalité avec des conséquences importantes pour l'adsorption et la
cohésion. D'une part, il forme un éventail diversifié d'interactions moléculaires plus faibles.
D'autre part, la 3,4-dihydroxyphénylalanine et son couple redox peuvent médier la formation
de liaisons croisées covalentes entre les protéines byssal (cohésion).
Finalement, le byssus s’observe sous forme de filaments fixés sur la colonne dans le plan
sagittal du pied par une sorte de croissant d’attache ; à l’extrémité distale, le disque