Résumé:
La majorité des stations d’épuration qui fonctionnent à ce jour en Algérie produisent des boues
activées. Les boues d’épuration, même traitées, renferment des microorganismes pathogènes
ainsi que des éléments organiques. Durant cette étude les analyses bactériologiques des boues
ont montré une contamination fécale avec une forte concentration en coliformes totaux et
fécaux, en Streptocoques fécaux, en anaérobies sulfito-réducteurs et en Streptomyces. Pour les
germes pathogènes, il y’a présence des Staphylocoques et des Pseudomonases et une absence
totale des Salmonelles, Vibrio et Shigelles. Les levures (Candida Albicans) sont présentes avec
une concentration moyenne. Ces boues avec cette charge, représentent donc un risque non
négligeable sur la santé publique lors de leur utilisation pour une valorisation agricole ainsi que
pour le personnel de la station de traitement des eaux usées.