Résumé:
Cryptosporidium est un protozoaire très largement répandu dans le monde décrit en 1907 appartenant à l'ordre des Coccidies, phylum Apicomplexa .Son cycle comporte une multiplication asexuée (schizogonie) et une multiplication sexuée (gamogonie) conduisant à la formation d’oocystes matures qui sont éliminés dans les selles et sont directement infectants Les différents stades intracellulaires se développent dans les cellules épithéliales intestinales. Les oocystes de C. parvum présentent une résistance élevée à la plupart des désinfectants chimique, De même que les traitements classiques des eaux (filtration et chloration). La cryptosporidiose est une zoonose cosmopolite transmettent par voie féco-orale.il est responsable de diarrhées spontanément résolutives chez les patients immunocompétents, et de diarrhées chroniques graves chez les malades immunodéprimés. Les possibilités de traitement de la cryptosporidiose sont actuellement limitées, en l’absence de médicament capable d’éliminer le parasite. Le diagnostic de la cryptosporidiose repose sur la mise en évidence des oocystes dans les selles et l’eau. La prévention de la cryptosporidiose est à la fois individuelle et collective, basée sur l’hygiène alimentaire et individuelle et la protection des ressources d’eau contre une contamination environnementale d’origine humaine. Durant la présente étude est consacré à la recherche C.parvum dans différents points d’eaux dans la région de Guelma. Sur les 17 prélèvements d’eau filtré par la technique de filtration et suivies par la technique de concentration et colorés par la coloration de Ziehl-Nelson modifiée, nous avons pas confirmé la présence de ce parasitose dans l’eau de Guelma. Expliquant par voie de conséquence la poursuite de cette étude.