Résumé:
Notre travail concerne l’évaluation de la toxicité potentielle des nanoparticules de Dioxyde de Titane (TiO2) sur un modèle cellulaire alternatif en l’occurrence un protiste cilié d’eau douce «Paramecium sp» pour son utilisation dans le cadre de la lutte contre la pollution des milieux aquatiques puisqu’il est considéré comme bio-indicateur et qui est parfaitement adapté auxétudes toxicologiques pour évaluer aisément la toxicité des xénobiotiques.D’après la synthèse bibliographique et des études effectuées sur l’impact toxicologique des nanoparticules TiO2 sur certains micro-organismes comme les paramécies et autres, ce xénobiotique montre une action sur les paramètres physiologiques et biochimiques, qui révèlent des variations dues à l’exposition aux différentes concentrationsdes nanoparticules sur le matériel biologique testé.Selon la bibliographie, des perturbations physiologiques concernant la mobilité et la croissance des protistes traités par des concentrations croissantes du TiO2 (entre 90 et 120 mg/l)seront enregistrés. Parallèlement, l’étude biochimique indiquera des modifications et des perturbations métaboliques dans la teneur en protéines totales, dans l’activité des biomarqueurs enzymatiques et non enzymatiques (CAT, GST et GSH) chez les organismes traités par rapport aux témoins.