Résumé:
Les parasites digestifs du chien étudiés dans ce travail, avec leur position taxonomique, leurs caractères morphologiques, leurs cycles évolutifs, et leurs caractéristiques épidémiologiques y compris les diverses possibilités de transmission de ces parasites à l’Homme, sont les helminthes (Echinococcus granulosus, Dipylidium caninum, Toxocara canis, Trichuris vulpis, Ankylostoma caninum, Strongyloïdes stercoralis) et les protozoaires (Cryptosporidium canis, Giardia duodenalis et Isospora canis). Ces différentes espèces d’helminthes et de protozoaires, qui infestent le tube digestif des chiens, sont parfois bien supportées, mais ils sont souvent la cause de troubles digestifs d’intensité variables (diarrhées parfois hémorragiques, vomissements et amaigrissement). Dans les cas extrêmes, ils peuvent menacer la vie du chien, en provoquant des carences graves. Ces parasites sont essentiellement mis en évidence par le diagnostic coprologique des matières fécales qui requiert une parfaite connaissance de la morphologie et du cycle évolutif des parasites. Plusieurs techniques peuvent être utilisées, lors de la recherche des parasites étudiés dans les excréments et la ou les méthodes choisies sont en fonction des éléments parasitaires (œufs, larves, kystes, oocystes, proglottis) recherchés. La majorité des helminthes digestifs du chien, se transmettre à l’homme, et déterminent des pathologies graves, pouvant même menacer sa vie (Echinococcus granulosus et Toxocara canis). Les chiens sont compagnons de jeux des enfants qui sont de ce fait, les plus exposés aux infestations. La lutte contre ces parasites passe impérativement par la vermifugation régulière des chiens et la mise en œuvre des mesures de prophylaxie sanitaire chez le chien, l’homme et sans négliger l’environnement qui jouent un rôle prépondérant dans la transmission de ces parasites. L’hygiène des mains, la consommation de légumes, de fruits bien lavés et d’eau minérale en bouteille suffisent à protéger l’homme des protozooses.