Résumé:
Le littoral de Skikda qui est à proximité de zone industriel SONATRACH est exposé à la pollution, y compris celle des hydrocarbures, de plastique et des métaux lourds. La diminution de taux de ces polluants industriels dans la mer nécessite la résistance des microorganismes pour être capables de les dégrader. L’objectif de notre travail est l’identification des microorganismes (bactéries et champignons) résistants et biodégradant des rejets industriels dans l’eau de mer polluée. Les analyses physicochimiques de plusieurs paramètres nous montrent une existence d’une pollution dans les deux zones d’étude qui a été estimée par le taux élevé de la turbidité, la conductivité, MES ainsi qu’à l’O2 dissous dépassant les normes. Alors que les analyses microbiologiques ont donné lieu à la collecte de deux espèces fongiques distinctes, l’identification de ces microorganismes a permis de les rapprocher à Aspergillus nidulans et Aspergillus versicolor, deux champignons réputés pour leurs nombreuses applications dans différents domaines biotechnologiques. Tandis que le dénombrement des bactéries en UFC/ml n’a pas dépassé la valeur limite de 105 de nombre de bactéries naturelles d’eau de mer. Cette étude montre clairement la présence de certains microorganismes qui ont été sélectionnés pour leurs meilleures capacités à se développer dans des zones contenant des différents polluants industriels.