Résumé:
Si les parasites sont étudiés depuis très longtemps, la plupart des connaissances concernent des parasites présentant un intérêt médical ou vétérinaire. Ainsi, malgré leur omniprésence au sein du monde vivant, le rôle des infections parasitaires sur les populations naturelles est encore très mal maîtrisé.
Le but de cette présente thèse est d’identifier les ectoparasites qui se trouvent sur le corps des oiseaux d’eau. Elle se focalise sur les oiseaux d’eau en inventoriant leurs cortèges parasitaires. On s’intéresse également à l’étude de la distribution spatio-temporelle des ectoparasites et les effets de ces derniers sur la dynamique de leur hôte. Ainsi que, leur compétition pour l’espace et les ressources et leur mode de distribution sur l’hôte.
Notre étude, nous a permis d’identifier 74 espèces parasites, reparties sur 13 familles. Les ectoparasites les plus prévalent sont les poux broyeurs suivis des acariens composés d’une grande proportion de tiques. Cependant, on trouve aussi les puces (Siphonaptères) et les Hippoboscidés (diptères) avec des densités de plus en plus faibles si on les compare avec les autres espèces ectoparasites déjà citées au préalable. Ces espèces parasites sont enregistrées pour la première fois en Algérie.
Le taux d’infestation varie selon l’espèce considérée et la variation temporelle en matière de la composition parasitaire de chaque année, montre que les espèces isolées sont le plus souvent enregistrées les années qui suivent.
Enfin, les ectoparasites ont une distribution hétérogène sur le corps de leur hôte. Certains individus sont répartis sur toutes les régions du corps de l’hôte, mais d’autres sont strictement confinés à des zones bien définies. Quelques fois, on parle d’une partition spatiale au niveau de l’infracommunauté. Ce phénomène est observé pour les poux broyeurs dans le cas de leur distribution sur le Flamant rose.