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L’étude consiste à évaluer durant la période 2014-2018, dans une perspective d’amélioration, la problématique de la brucellose et de la tuberculose bovines, et de leurs incidences socio-économiques dans la wilaya de Guelma. La méthodologie adoptée est basée sur le traitement des données, collectées auprès des services agricoles (DSA) reliées ensuite, par celles de la DSP, de la wilaya. L’analyse-diagnostic de l’évolution temporelle et spatiale de ces zoonoses, sur une ressource bovine de 98054 têtes, en croit de 7,2%, dont 56824 VL pour 3895 BLM, laquelle est en progression pour sa production laitière de 36752.103 litres (8,71%), et de collecte (20,23%) ; avec plus d’intérêt pour la VL BLM (7,41% de croit vs 2,96% pour BLL) a mis en évidence, plus d’une carence, au niveau des indicateurs évalués. Ainsi, le taux de dépistage a été faible pour la brucellose (0,46% pour 448 têtes/an) et la tuberculose (0,39% pour 386 têtes/an) ; pendant que leur taux d’infection a été plus élevé (5 et 3,42% pour 22 et 13 cas positifs/an) avec une part d’incidence plus élevée chez le BLM (73,21 et 95,45%. L’abattage sanitaire a concerné 98,21 et 100% des animaux brucelliques et tuberculeux, dans 10 et 17,2 j respectivement, avec l’indemnisation des éleveurs, en moins de 10 et 9 mois pour 94,12 et 81,82% des cas. Quelle que soit l’année, toutes les communes concernées par le dépistage ont été concernées par ces maladies, pour 7 et 2,8 foyers/an pour la brucellose et la tuberculose ; soit une couverture faible, pour le dépistage, du territoire communal (38,24 et 23,53% pour 13 et 8/34 communes). Ce qui constitue un réservoir maladif important. En effet en face il y a la réalité humaine, représentée par 30 cas/an de brucellose, avec une progression alarmante (12 en 2014 à 49 en 2018) pour un pic de 58 cas en 2017, coïncidant avec celui de la brucellose bovine (70 cas), une prédominance masculine (76,97%), et une population plus touchée de 20-64 ans (120/152 cas) dont 65% pour 20-44 ans. La tuberculose humaine, en recrudescence en 2018, a vu la déclaration de 446 cas/an, avec une dominance de l’extra-pulmonaire (73,85%). En parallèle il y a l’impact économique, comme ce risque d’apparition annuelle, sur 4903 têtes dont 2841 VL pour la brucellose et 3353 têtes dont 1943 VL pour la tuberculose. Ce qui se traduit par l’infection projetée en 2030 de 99072 têtes dont 57408 VL (effectif actuel) et causera une atteinte aux ressources bovine et financière, du trésor public et des éleveurs. C’est ainsi qu’il y a urgence à intervenir, par la mobilisation des acteurs de la filière en concertation avec les services sanitaires et les consommateurs, par la redynamisation du plan de lutte contre ces zoonoses, lequel reposera sur la révision de la prime sanitaire, la pasteurisation du lait cru et la prophylaxie hygiénique, le dépistage systématique précoce, l’abattage sanitaire rapide, et l’amélioration du délai et niveau d’indemnisation |
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