Résumé:
La production et l’utilisation des nanomatériaux manufacturés est en plein essor, ce qui entraîne leur déversement dans l’environnement. Les nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de fer sont utilisées dans un grand nombre de produits manufacturés du fait de leurs propriétés (photocatalytiques et d’absorption des UV, propriétés magnétiques).
Les risques écotoxicologiques liés aux nanoparticules de TiO2, Fe2O3 et aux sous produits d’altération de TiO2 sur les organismes aquatiques et terrestres sont encore peu connus, et représentent une contribution significative à la contamination générale de l'environnement, et plus particulièrement des milieux aquatiques. A cette fin, Daphnia magna a été utilisé comme bioindicateur étant donné qu’elle présente l’avantage d’être facile à manipuler et est utilisée dans des tests normalisés d’écotoxicité.
L’objectif de ce travail est l’élaboration d’une méthodologie d’évaluation des risques sanitaires et écotoxicologiques liés au rejet des nanoparticules dans les milieux aquatiques. Une procédure a été élaborée : pour la gestion et l’évaluation des risques générés par les NPs, via un bio-essai toxicologique à court et à long terme .Des perturbations ont été enregistrées au cours du cycle de reproduction à travers les paramètres du cycle de vie (longévité, âge à la maturation, grandeur de ponte,…). Ces résultats nécessitent d’être vérifié par des études approfondies.
Le scénario présenté a conduit à une évaluation quantitative des risques. Il devra être amélioré sur certains aspects, particulièrement ceux concernant l’influence exacte de chaque paramètre physico-chimique dans les effets biologiques des nanoparticules de Fe2O3 et TiO2.