Résumé:
En l'absence d'une organisation urbaine commune, les villes algériennes souffrent
d'inconfort en matière d'urbanisme, exacerbé par le manque d‘outils décisionnels en cours et
leurs insuffisances ; et leurs incapacités à suivre le rythme de l'accélération de la production
de la ville. Ce chaos urbain a des effets néfastes sur les centres historiques qui sont devenus
des lieux isolés et sont également menacés de disparition.
Le centre historique de Guelma, objet de notre étude, perd jour après jour sa valeur esthétique
et historique, en raison des transformations qui ont affecté de nombreux bâtiments et de
l'abandon qui en a affecté d'autres ; Outre la dominance des surfaces bitumées dans les
espaces publics, accompagnée d'un déficit flagrant en matière de mobilier urbain, de zones
vertes, humides et ambrées, ainsi que de lieux de détente.
Proposer la mobilité douce dans le cadre de la régénération urbaine est une approche
appropriée dans le cadre de cette étude, par l'application des mesures basées sur la démocratie
urbaine et le développement durable. Penser à réduire la présence de véhicules dans les rues, a
d'une part un objectif environnemental en améliorant la qualité de l'air afin que les citoyens et
les touristes puissent profiter de lieux de détente privilégiés à l'abri de la circulation et de la
pollution ; d'autre part, il a une finalité économique et culturelle afin d'accroître la promotion
de l'activité touristique et commerciale au profit des résidents et des visiteurs, compte tenu de
la réhabilitation des bâtiments historiques non classés et non protégés, d'importance culturelle
ou architecturale, en respectant leurs valeurs intrinsèques.
De là, ce processus d'intervention vise à établir la justice sociale et à améliorer le
niveau de vie du citoyen tout en contribuant indirectement à son intégration sociale en plus
d'éveiller l'esprit de responsabilité individuelle et collective envers son milieu vécu.