Résumé:
Le pouvoir de formation de biofilm sur des coupons en cuivre a été testé pour la souche
bactérienne Proteus mirabilis isolée à partir d’un milieu hospitalier de la région de Guelma.
La biomasse libérée du cuivre a été déterminée au cours du temps par culture sur milieu
gélosé. Deux températures (ambiante et 37°C) ont été testées comme stress physique.
L’application du test T de Student montre qu’il existe des différences significatives entre les
températures d’incubation (p<0,05) et la souche Proteus mirabilis a la capacité de former un
biofilm sur des coupons en cuivre principalement à 37°C après des durées de contact
importantes (24 à 48 H). Un effet bactéricide du cuivre a été observé dès les premiers temps
de contact avec une réduction de la charge bactérienne supérieure à 3 Log10 par rapport au
temps 0. En revanche, la bactérie a connu une croissance continue pendant certains temps
mais cette dernière représente une différence moyenne par rapport au temps 0 comprise
entre 2 et 3 Log10 (2,9 ± 0,8 Log10 et 2,1 ± 0,2 Log10 à la température ambiante et à 37°C,
respectivement), ce qui reflète un effet bactériostatique du cuivre. La formation de biomasses
de Proteus mirabilis sur les coupons de cuivre constitue un problème préoccupant et la limite
de l’utilisation de ces surfaces antibactériennes doit être discutée.