Please use this identifier to cite or link to this item:
http://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/2891
Title: | «2084 ou la fin du monde » de Boualem Sansal : |
Other Titles: | Entre fiction et monde possible. |
Authors: | Chadli, Amel |
Keywords: | Récit légendaire- fable épique - fiction – monde possible – dystopie – personnages, temps et espace fabuleux- totalitarisme religieux- contre utopie – écriture onirique – symboles et allégories – invraisemblance - 2084 ou la fin du monde – interprétation - |
Issue Date: | 2016 |
Abstract: | Ce mémoire renvoie inéluctablement à la problématique de Françoise Lavocat et son concept de monde possible et dystopique. Il s’agit de lire , comprendre et interpréter ce monde possible imaginé par le romancier algérien Boualem Sansal à travers son roman 2084 ou La fin du monde qui est selon de nombreux critiques une réécriture de l’œuvre de Georges Orwell 1984. Si l’écrivain britannique a mis au point une fiction où il met à nu les systèmes totalitaires tels que le communisme et le nazisme, l’auteur algérien, quant à lui, a crée une autre fiction ou plutôt une transfiction où il imagine le monde futur (2084) dominé totalement par un système fanatique et religieux appelé la Juste Fraternité , avec un espace légendaire et fabuleux appelé l’Abistan. Cependant l’auteur Boualem Sansal a crée des personnages à visage humain qui s’opposent par leurs pensées et leur libre arbitre à ce système totalitaire et tentaculaire. Utilisant une écriture onirique où se mêlent la fable, l’étrange et le fantastique, le romancier laisse le lecteur empirique dans une perplexité quasi-totale, et cela du début jusqu’ à la fin de la fiction. Cependant , le lecteur averti, peut par sa réflexion et son analyse inférer du sens à cette fable cauchemardesque et l’interpréter pour y voir que 2084 est une parabole qui veut signifier un futur apocalyptique et dystopique. La vision de l’auteur Boualem Sansal comme celle de nombreux observateurs, journalistes, philosophes et scientifiques reste une vision pessimiste du monde à venir, un monde possible mais hypothétique. 2084 ou la fin du monde signifie aussi au niveau symbolique la frontière entre le bien et le mal, frontière dont rêve le héros « ATI » du début jusqu’ à la fin du récit. Cette philosophie du bien et du mal a été interpréter par le philosophe allemand Nietzsche dans son ouvrage par-dessus le mal et le bien où il fait une critique de la morale religieuse qui transforme les gens en moutons de panurge sans réflexion et sans imaginaire. C’est ce que veut signifier aussi le romancier algérien à travers sa fiction 2084 ou la fin du monde. |
URI: | http://dspace.univ-guelma.dz:8080/xmlui/handle/123456789/2891 |
Appears in Collections: | Master |
Files in This Item:
File | Description | Size | Format | |
---|---|---|---|---|
M841.197.pdf | 1,02 MB | Adobe PDF | View/Open |
Items in DSpace are protected by copyright, with all rights reserved, unless otherwise indicated.