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Title: Dialectique(s) des espaces dans L’enfer d’Henri Barbusse
Authors: Benberkane, Amina
Keywords: Espace topologique – espace psychologique- la symbolique de l ‘espace – la symbolique du corps féminin – la sublimation de l’amour – description objective/ description subjective et émotionnelle – amour, érotisme et tragédie – la vérité prométhéenne.
Issue Date: 2018
Abstract: En effet, dans le roman l’enfer d’Henri Barbusse, le narrateur, comme dans un rituel, observe secrètement et jalousement par un trou du mur la chambre mitoyenne où se rendent chaque soir de jeunes couples qui s’aiment, se réjouissent et s’adonnent aux plaisirs érotiques et sensuels. Le narrateur ne se contente pas de les voir et de les épier, il pénètre même dans leur âme et dans leur corps, il viole leurs secrets et parfois même se substitue à eux. D’un côté, il décrit la chambre mystérieuse et obscure et d’un autre coté il fantasme sur ces rencontres étranges, romantiques et sensuelles au point d’arriver à la sublimation des corps beaux féminins. C’est à partir de cette synopsis que notre mémoire se charge d’étudier le va et vient du narrateur entre l’espace réel (une chambre claire obscure dans une pension familiale à Paris) et l’espace psychologique en l’occurrence les pensées, les réminiscences, les désirs et les fantasmes du narrateur. Ainsi une véritable dialectique de l’espace a lieu, le lecteur est pris dans un va et vient incessant entre l’espace réel c’est-à-dire la chambre observée et l’espace abstrait c’est-à-dire les pensées teintées de mélancolie du narrateur. Ces pensées renvoient souvent à des questions humaines, parfois philosophiques et métaphysiques et parfois tragiques car une véritable dialectique du temps et de l’espace, de la vie et de la mort, de l’amour et de la mort, du narrateur et du lecteur se pose à chaque scène. Mais que représentent donc ces scènes ou ces séquences ? En fait, il s’agit des nombreuses facettes de la société parisienne des années 1930, la chambre devient alors le microcosme de Paris, le miroir de la société, une vision du monde et une connaissance de soi. En plus de la symbolique de cet espace et du sens du titre, en plus de la sublimation et de l’apologie du corps beau féminin, en plus des questions humaines et philosophiques qui sont posées dans le roman, l’auteur cherche la vérité, une vérité prométhéenne qui n’existe nulle part ailleurs qu’en nous-même.
URI: http://dspace.univ-guelma.dz:8080/xmlui/handle/123456789/1983
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