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Title: Evaluation de la Qualité Bactériologique des Eaux du Littoral Nord Est Algérien
Authors: BRAHAM Chayma, KADI Aya
Keywords: Pollution marine, étude microbiologique, micro-organismes, eau de mer
Issue Date: Jun-2025
Publisher: université de guelma
Abstract: Le littoral nord-est algérien est depuis longtemps exposé à d'une pollution marine croissante, principalement due aux activités industrielles et urbaines. Cette contamination est partiellement atténuée grâce à la capacité de résistance et de biodégradation des micro- organismes présents dans ce milieu permettant ainsi de limiter les effets indésirables sur l'écosystème marin. Dans le cadre de la surveillance de la qualité de l’eau littorale, une étude microbiologique a été basé sur des analyses physique-chimiques réalisées in situ et microbiologiques assurées dans le laboratoire pédagogique de l’université de Guelma. Un prélèvement d’eau de mer a été effectué mi- février sur trois sites d’échantillonnage (plage des Sables d’Or, El-hnaya et Draouche) de l’année en cours. L’analyse physico-chimique des eaux de mer a révélé des conditions globalement proches des normes, avec quelques perturbations. Un pH légèrement acide et un potentiel d’oxydoréduction bas indiquent un milieu réducteur pauvre en oxygène. Une dilution par des apports d'eau douce est suggérée par la salinité, la conductivité et les solides totaux dissous. L’oxygène dissous et la saturation sont faibles, traduisant une possible hypoxie liée à une surcharge organique. Enfin, la température demeure constante et atteigne celles de la saison, influençant les équilibres biologiques et chimiques du milieu. L’analyse microbiologique des échantillons d’eau de mer provenant de trois sites côtiers a révélé une contamination variable, majoritairement d’origine anthropique. Les cultures sur différents milieux (gélose nutritive, Chapman, MacConkey, Sabouraud) ont montré une forte charge bactérienne, notamment sur la gélose nutritive, indiquant une pollution organique. La présence de staphylocoques sur Chapman témoigne d’une contamination humaine, tandis que les entérobactéries isolées sur MacConkey suggèrent une pollution fécale. Des levures et moisissures comme Rhodotorula, Saccharomyces, Penicillium et Aspergillus ont également été détectées, confirmant un environnement riche en matière organique. L’observation microscopique a révélé des bactéries mobiles, des formes variées, et une prédominance de Gram positif, plus résistantes aux conditions marines. Les tests biochimiques (API) ont permis d’identifier plusieurs espèces indicatrices de pollution, dont certaines potentiellement pathogènes. L’ensemble des résultats souligne l’impact des rejets humains sur la qualité de l’eau de mer et la nécessité d’un suivi régulier pour limiter les risques sanitaires et préserver l’écosystème côtier.
URI: https://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/18191
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