Résumé:
A travers l’histoire, les espaces publics urbains ont toujours été le support de pratiques
sociales et lieux d’échanges entre les personnes. Conçus de diverses formes, leurs usages
reflétaient les cultures locales. Aujourd’hui, les espaces publics urbains s’assimilent à de
simples vides résiduels entre les constructions, le plus souvent dédiés à la voirie. Il en résulte
des conflits d’usages déstructurant ainsi l’espace public et dégradant le cadre de vie.
L’image du pos sud _ Guelma, conçue pour offrir aux habitants un meilleur cadre de
vie et un environnement saint, reflète une autre réalité.
Le paysage urbain s’est façonné par une production massive de logements, en majorité des
logements sociaux reléguant l’aménagement des espaces publics, élément structurant de
l’espace urbain, au second plan. Le rôle des espaces publics en tant que vecteurs révélateurs
des pratiques sociales n’apparait pas. Il est dû à l’indigence de la conception et l’incohérence
de leur gestion, ceci a conduit à la naissance d’espaces vagues, anonymes et indéterminés.
Marginalisés, loin des aspirations des usagers Ils ne répondent plus à leur vocation se
transformant de fait en espaces dénués de toute sécurité. L’autre constatation révèle
l’appropriation et les détournements d’usages, une attitude systématique rencontrée à travers
plusieurs unités de voisinage.
Nous y trouvons l’extrapolation des activités commerciales (terrasse de café,
exposition de denrées alimentaires) et l’appropriation pour des considérations sécuritaires. Le
présent travail au pos sud _ Guelma a été le support de cette recherche