Résumé:
L’intérêt industriel des alliages d’aluminium Al-Mg-Si à excès de silicium de la
série (6xxx) ; est sollicité par les industries automobile, navale et aérospatiale en raison
de leur caractère de durcissement structural.
Cette étude a pour objectif la découverte des phénomènes de précipitation dans un
alliage Al-Mg-Si à excès de silicium. Notre travail est basé principalement sur l’étude
calorimétrique, en utilisant la calorimétrie différentielle à balayage (DSC).
L’exploitation d’autres techniques expérimentales telles que la microscopie optique, la
microdureté Vickers (HV), la diffraction des rayons X (DRX) permet de confirmer les
résultats obtenus par le DSC.
L’étude de la cinétique de précipitation des phases, l’énergie d’activation de la
formation de ces phases, le durcissement structurel de l’alliage traité, nous permet de
suivre la séquence de précipitation. La séquence de précipitation obtenue par le DSC
dans cet alliage est la suivante:
Solution solide sursaturée SSS Zones G.P Phase ’’ Phase ’ Phase .
La phase stable est moins durcissante par rapport aux autres phases, la phase
métastable ’’ est la plus durcissante dans l’alliage Al-Mg-Si à excès de Si étudié.
Les quatre méthodes de calcul utilisées pour déterminer l’énergie d’activation ont donné
des valeurs pratiquement similaires pour toutes les réactions exothermiques détectées
par le DSC.
La formation (précipitation) de la phase durcissante ’’ nécessitait une forte énergie
d’activation (d’environ 162 KJ/mol). La faible énergie d’activation est fournie par la
précipitation des zones G.P (d’environ 47 KJ/mol).
Les spectres de la diffraction des rayons X ont révélé que l’alliage étudié est texturé à la
réception, et la direction privilégiée de laminage est (200). Le décalage des plans (hkl)
vers les grands angles (2°) à l’état de vieillissement 1h à 300°C a montré l’apparition
de phases précipitées à cette température.