Résumé:
Dans ce travail des électrodes en mousse métallique de nickel ( Ni(OH)2/NiF), de fer
(Ni(OH)2/FeF) et de nickel-chrome (Ni(OH)2/Ni-Cr) ont été testés come capteurs nonenzymatique
de glucose. Les caractéristiques morphologiques et élémentaires de ces trois
mousses ont été observées à l'aide d'un microscope à balayage électronique (MEB) couplé à
un spectromètre à dispersion d’énergie (EDX). Les résultats obtenus ont montré que
l’architecture de ces mousses est en trois dimensions et que le nickel est le composé le plus
prédominant, ce qui donne lieu à une grande surface sur laquelle des réactions
électrochimiques peuvent se produire. Les performances électrochimiques ont été testées par
voltamétrie cyclique (CV) et chronoampérométrie (Amp). Les résultats obtenus sur
Ni(OH)2/NiF, ont montré une sensibilité très élevée, atteignant 8029 μA mM-1cm-2 sur une
gamme linéaire allant jusqu’à 1 mM, et présentant une limite de détection de 0.12 μM, sur
Ni(OH)2/FeF la plage de concentration allant de (1 μM à 4 mM). La limite de détection et la
sensibilité sont de 0.57 μM et 6914 μA.mM−1.cm-2 respectivement. Enfin les performances
obtenus sur Ni(OH)2/Ni-Cr montrent une plage de concentration allant de (1 μM à 1.6 mM).
La limite de détection et la sensibilité est de 0.61 μM et 6914 μA.mM−1.cm-2 respectivement
L’ensemble des résultats obtenus met en lumière l’efficacité de ces mousses métallique pour
la détection de glucose et permet d’envisager une investigation plus poussée quant à
l’élaboration d’autres capteurs à base de métaux peu onéreux.