Résumé:
L’utilisation des méthodes de la chimie quantique est devenue indispensable
pour étudier la complexation dans les cyclodextrines à fin d’apporter des informations
sur la géométrie des complexes d’inclusions et expliquer certaines ambiguïtés qui ne
sont pas expliquées par l’expérience.
Dans ce travail, on a étudié théoriquement la complexation d’une amine
( l’octopamine ) avec la β-cyclodextrine via la méthode ONIOM et DFT. Ainsi que la
complexation d’une deuxième molécule médicamenteuse (l’ibuprofène) avec la
β-cyclodextrine et l’ hydroxypropyl β-cyclodextrine, pour donner des informations
sur la géométrie des complexes formés et les interactions responsables de la stabilité.
Dans cette étude on a utilisé une recherche systématique pour localiser les
minimums énergétiques des complexes d’inclusion et la proposition d’un modèle.
Le minimum préliminaire obtenu par la méthode semi empirique PM6 dans
tous les cas subit une optimisation par la méthode hybride QM/QM’ avec différentes
fonctionnelles appartenant à des familles différentes.
Une fois le complexe d’inclusion le plus stable est déterminé, une étude des
différentes interactions entre molécules a été réalisée en utilisant la méthode NBO.
Une bonne corrélation a été trouvée entre les déplacements théoriques et
expérimentaux de l’ibuproféne libre et complexé.