Résumé:
Le roman « Puisque mon cœur est mort»de Maissa Bey, représente un
champ fertile pour exploiter l’approche sociocritique. En effet le roman reflète
parfaitement l’ère de violence et les événements douloureux qui ont frappé
l’Algérie pendant les années quatre vingt dix, une réalité qui pèse lourd sur
l’Histoire du pays.
Mettre en relief les liens qui se tissent au sein du monde de la fiction el le
monde réel, l’univers du papier et l’univers social, la production littéraire et les
faits sociaux, c’est ce que nous allons tenter d’expliciter dans la présente
analyse. Pour s’y faire nous allons s’appuyer sur la méthode sociocritique en
général et la sociologie de Lucien Goldmann en particulier, cette méthode
d’analyse littéraire qui tente de relever les traces du social dans le littéraire.
Effectivement, à travers l’analyse intra (la structure de l’œuvre) et extra
textuelle (le contexte socio-historique et politique de l’Algérie des années 90),
que nous allons essayer de relever une harmonie (homologie structurale selon
Goldmann), en mettant l’accent sur la dimension idéologique du roman.
Au cours des parties composants ce travail, nous allons mettre l'accent sur
la place centrale des faits sociaux dans le roman, cette place liée aux images de
la vie réelle .Elle joue un rôle très important, celui de dévoiler la problématique
de la violence et de rendre compte de la souffrance sourde.