Résumé:
Notre travail de recherche s’inscrit dans le domaine de la didactique de l’écrit
et s’intitule comme suit : « L’économie lexicale et sin impact sur l’écrit : cas des
étudiants de deuxième année licence à l’université de 08 mai 1945 de Guelma ».
Dans cette étude, nous allons mettre en lumière une pratique scripturale de
plus en plus répandue chez les étudiants : l’usage des formes abrégées, et son effet
sur la qualité des productions universitaires.
Pour ce faire, nous avons procédé à l’analyse d’un corpus composé de copies
d’étudiants issues d’une activité de réduction de texte écouté, ainsi qu’à l’étude des
réponses d’un questionnaire adressé à des enseignants du département de français.
Notre objectif est de montrer dans quelle mesure l’économie lexicale
lorsqu’elle est mal encadrée peut nuire à la rigueur, à la lisibilité et à la cohérence
des écrits académiques, mais aussi comment elle peut, dans certains cas devenir un
levier d’efficacité communicationnelles si elle est maitrisée.
Notre recherche est composée de deux parties. La première partie, dite
théorique, contient deux chapitres : le premier porte sur l’écrit académique, ses
normes et ses enjeux, tandis que le second s’intéresse à l’usage des abréviations et à
leurs effets linguistiques et pédagogiques. Quant à la seconde partie, dite pratique,
elle est réservée à la description du protocole d’enquête, à l’analyse des écrits des
étudiants et à l’interprétation des résultats du questionnaire.