Résumé:
Ce mémoire, intitulé L’empreinte de la violence : trauma physique et effondrement
psychologique dans L’Attentat, analyse le parcours d’Amine Jaafari, un Arabe israélien
confronté à la brutalité du conflit israélo-palestinien. À travers une lecture littéraire et
théorique, j’examine comment la violence physique (l’attentat-suicide de son épouse
Sihem) et psychologique (deuil, trahison, isolement) provoque une profonde crise
identitaire.
En mobilisant les théories de Said, Fanon, Bhabha, Hall et Butler, ce travail met en
lumière la fragmentation, l’aliénation et la quête de sens d’un personnage pris entre
deux mondes. L’Attentat devient ainsi le reflet des tensions identitaires et des
traumatismes dans les contextes postcoloniaux et de guerre. Ce mémoire ouvre
également des pistes pour étudier le trauma collectif dans la littérature algérienne
contemporaine.