Résumé:
Face aux défis de design urbain contemporain, le jardin public, qui rassemble divers éléments sociaux, environnementaux et économiques, doit impérativement intégrer des principes de conception afin d’assurer sa durabilité et son autonomie. Parallèlement, le design énergétique émerge comme une priorité incontournable à injecter dans la conception des jardins publics, en particulier dans leur mobilier urbain. Cette recherche a pour objectif d'évaluer la contribution du mobilier urbain solaire à la promotion de l’autonomie énergétique d’un jardin public, à travers le cas de la ville de Guelma. Pour cela, la méthodologie adoptée est une combinaison d’approches d’évaluation : spatiale, basée sur l'observation directe et l'analyse de l'espace urbain et architectural du jardin; climatique, en utilisant un ensemble de mesures climatiques avec deux instruments : un hygromètre et un anémomètre ; énergétique, fondée sur l'observation directe ainsi que sur les données énergétiques de chaque jardin ; puis sociologique, appuyée sur l'observation in-situ du cas d'étude ainsi que sur le questionnaire créé en utilisant un ensemble de critères d’évaluation liés à l’autonomie et à la durabilité du mobilier urbain et du jardin. En addition à toutes ces phases, nous avons effectué une dernière étape numérique par la simulation, en utilisant Rhinoceros 7, Grasshopper et Galapagos afin d’évaluer la contribution du mobilier urbain solaire à l’atteinte de l’autonomie énergétique de chaque jardin. Les résultats obtenus dans cette étude sont résumés dans l’existence d’un rapport direct entre l’usage du jardin et son mobilier urbain, influencé par l’ambiance microclimatique du jardin. En outre, le poteau d’éclairage est le seul consommateur d’énergie sans offrir d’autres services aux usagers à part l’éclairage. Les résultats de l'évaluation numérique par simulation confirment que le mobilier urbain solaire contribue à la réalisation et au renforcement de l’autonomie énergétique des jardins publics de la ville de Guelma.
