Résumé:
L’auteur de « le dernier juif de Tamentit » a entrepris une Réécriture simulatrice du mythe de Shéhérazade. En particulier ; il raconte à la manière des vieilles femmes de cette région, et comme racontait Shéhérazade. Le roman emprunte au patrimoine culturel de la société algérienne de tradition orale, le dialogue entre les personnages forme une trame narrative qui rend le roman polyphonique. Tout est transmis par la narration, cette force de narrer séduit les lecteurs pour être attachés au récit pour connaitre la suite.
Deux cultures différentes, deux histoires diverses, deux religions divergentes ; le couple (Abraham et Barkahoum) se rencontrent pour discuter de philosophie, de mort, d’histoire, et surtout d’amour charnel. Le modèle narratif des Mille et une nuits investit le roman, cette technique narrative -qui a acquis le nom de son personnage principale « Shéhérazade »- est devenue peu à peu un mythe littéraire qui se caractérise par le refus du récit linéaire, la narration à l’infini et l’enchâssement