Résumé:
Ce mémoire porte sur le diagnostic technique et la réhabilitation de la station de dessalement
par osmose inverse d’Ouled-Djellal, située dans une région saharienne confrontée à une
pression hydrique croissante, alimentée par les besoins agricoles, domestiques et industriels.
Mise en service en 1976, cette station est aujourd’hui hors d’usage, principalement en raison de
la vétusté des équipements et de défaillances techniques persistantes.
L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’état actuel de l’installation, de déterminer les
causes de son dysfonctionnement et de proposer des solutions techniques et organisationnelles
en vue de sa remise en service ou de sa modernisation durable.
Le travail est structuré en quatre chapitres complémentaires :
1. Présentation de la région et de ses ressources hydriques : Ce chapitre décrit le contexte
géographique, climatique, hydrogéologique et agricole d’Ouled-Djellal, en soulignant les
enjeux critiques liés à la gestion de l’eau dans un environnement saharien.
2. Les procédés de dessalement : Une revue approfondie des différentes technologies de
dessalement est présentée, avec une attention particulière portée à l’osmose inverse, en mettant
en évidence ses avantages, ses limites et sa pertinence dans le contexte local.
3. Diagnostic technique de la station : Ce chapitre dresse un état des lieux détaillé de l’unité
de dessalement, en analysant les équipements existants, les anomalies constatées et les pistes
de réhabilitation envisageables.
4. Étude expérimentale : Des analyses physico-chimiques rigoureuses ont été réalisées sur des
échantillons d’eau prélevés à différentes étapes du traitement, permettant d’évaluer l’efficacité
réelle du système et d’en dégager des conclusions techniques.
Les résultats montrent une minéralisation excessive de l’eau brute, efficacement réduite grâce
à l’osmose inverse, tout en révélant des faiblesses critiques telles que le colmatage des
membranes, l’absence d’automatisation du système, et le manque de formation du personnel.
Les recommandations proposées incluent le remplacement des membranes, l’intégration des
énergies renouvelables pour une exploitation durable, ainsi que la mise en place de programmes
de formation continue pour les opérateurs.