Résumé:
L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’une plante, Daphne gnidium L., utilisée comme additif de substitution aux brillanteurs synthétiques du bain de Watts, en l’occurrence le glycérol et le formaldéhyde sur les propriétés des dépôts électrolytiques du nickel. Etant l’une des sources d'antioxydants naturels qui sont les polyphénols, cette plante été testée pour son rôle de brillanteur primaire et secondaire dans l’électrodéposition du nickel. Une approche simple et pratique a été suivie. Elle consiste à rajouter au bain de Watts, une quantité précise de poudre de feuilles du Daphne gnidium L., séchées et broyées, en tant que brillanteurs primaire et secondaire. L’étude cinétique par voltampérométrie cyclique a montré que cette plante présente un effet inhibiteur de la réaction de réduction du nickel aussi important que le glycérol et le formaldéhyde. L’examen de la brillance, de la morphologie et de la résistance à la corrosion a révélé la possibilité d’obtenir des dépôts de nickel aussi brillants, uniformes et résistants, en présence de la poudre de plante, que ceux obtenus en présence du glycérol ou du formaldéhyde. Les effets des extrais de solvants ainsi que des molécules purs issues du Daphne gnidium L. sur la qualité des dépôts electrolytiques du nickel ont aussi été évalués. L’idée clé d’utiliser la poudre du Daphne gnidium L., directement dans le bain de Watts, en tant qu’additif, permet de réduire fortement le temps et le coût de l’électrodéposition du nickel en présence de la plante tout en offrant un substituant écologique aux substances synthétiques nocives.
