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En 1896, l’officier André de Saint-Avit a été dégagé par les autorités militaires Françaises dans le désert pour enquêter sur les disparitions inexpliquées et mystérieuses d’officiers et explorateurs français. Choisi en sa qualité de militaire pour expliquer et mettre lumière sur des agissements jugés douteux des habitants du sud de l'Algérie. Avant de partir, le capitaine Morhange, l’accompagne pour une mission purement civile. Un jour, pendant l’une de leurs missions, Saint-Avit et Morhange, dépêchés dans le Hoggar pour prouver l'existence d'un ancien chemin commercial qui relie les pays du Sahara du nord de l'Afrique et chercher les preuves qui prouvent le passage de la religion chrétienne dans le Hoggar et les zones limitrophes, se voient pris dans un terrible orage. Ils se réfugient dans une muraille rocheuse où ils découvrent une inscription en caractères Tifinar portant le nom d'Antinéa. Les deux militaires sont interrompus par les cris d’un homme entraîné par le courant d'un torrent furieux, un guerrier Targui, Cegheïr-Ben- Sheïkh, engagé par la reine Antinéa pour entraîner vers son logis des étrangers de passage. Afin de voir d'autres inscriptions Morhange et Saint-Avit, accompagnés par le targui, regagnent la grotte. Pour y voir plus clair, le targui allume un feu avec de l'herbe sèche. Ce n'est que tard que les hommes réalisent qu'ils ont étés drogués par la fumée de cette plante hallucinogène, Saint-Avit et Morhange ont été portés à Atlantis, palais royal qui se trouve à l’intérieur d’une montagne, une belle oasis entourée par les montagnes de pierres noires du Hoggar. Les officiers, une fois réveillés, le mesge, le bibliothécaire, leur explique qu’ils sont captifs et s'y trouvent sous l’autorité d’Antinéa, la dernière descendante des Atlantes, fille de Neptune et de Clito, dernier roi d’Atlantis. A la bibliothèque, Morhange ouvre un livre de Platon, le Critias, et découvre avec stupéfaction qu'il est achevé, soigneusement gardé par la reine dont le nom en grec signifie « nouvelle Atlantéan ». Cette reine est toujours accompagnée de son léopard, Hiram-roi. Elle est belle et mystérieuse, attirante et au courant du monde moderne. Elle incarne à la fois l’amour et la liberté en imposant comme elle veut, ses caprices érotiques à ses captifs. Elle décide seule de tout. Elle se révèle dans son
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intimité pour Morhange qui lui résiste contrairement à Saint-Avit qui est submergé et possédé par son charme. Sensible devant la beauté et la sensualité de la reine, Saint-Avit s'ouvre à ses exigences et obéit à toutes ses demandes. Dans ce dernier bastion de l’Atlantis qu’habitent les Targui blancs, esclave noirs, et trois hommes Européens qui sont responsables de la bibliothèque, Saint-Avit et Morhange s’aperçoivent qu’ils devront mourir pour la reine après l’avoir possédée à l’instar des cinquante trois explorateurs, anciens amoureux de la reine, dont ils découvrent les corps momifiés et numérotés dans la salle de marbre. Ces corps ont été préservés en étant plongés dans un liquide d'un métal précieux de sulfate d'orichalque. Saint-Avit, qui succombe à la jalousie, assassine sur les ordres d’Antinéa son compagnon. Pris de remords, il voulait la tuer à son tour, mais il n’y parvient pas. Il fuit avec Tani-Zerga, une esclave noire, éprise de l'officier. Sur le chemin, lors de leur fuite, l'esclave meurt quelques jours après dans le désert. Durant un mois d'errance, Saint-Avit est trouvé mourant expliquant que son camarade était victime d'insolation et de soif et qu'il a été contraint de l'enterrer quelque part dans le grand Sud. L'affaire, par manque de preuves, fut classée, mais le doute était toujours persistant et reste dans les esprits. |
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