Résumé:
En raison de l’urbanisation rapide aggravée par la rareté des sols utiles et oblige
les ingénieurs à améliorer les propriétés des sols problématiques pour supporter les
charges transférées par l’infrastructure. L’amélioration des sols problématiques est la
question centrale pour les grands projets en géotechnique, là où le bon sol se fait rare
pour rendre ces sols problématique exploitables, il faut les améliorer en employant des
techniques de stabilisation et bien que les oliviers soient répartis sur tous les continents
97% de la production mondiale d’huile d’olive est concentrée dans les pays du bassin
méditerranéen : Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Algérie, Tunisie et le Maroc.
Les déchets environnementaux causés par le développement technologique et
industriel augmentent, tandis que les ressources naturelles et les zones d’élimination de
ces déchets diminuent de jour en jour. Le recyclage et la réutilisation des déchets sont
donc devenus cruciaux en termes de protection de l’environnement et d’économie.
L’objectif principal de ce travail est d’étudier la possibilité d’améliorer le sol
problématique par l’addition de la poudre des déchets d’olives et de la chaux en
différents pourcentage et comparer les résultats entre les deux.
Les limites d’Atterberg, paramètres de compactage (Proctor normal), essais CBR,
essais de résistance de compression (non confinée), sont déterminées pour le sol
problématique et pour le sol avec diffèrent pourcentages d’additifs.
Les résultats obtenus sur les échantillons provenant de la zone de hammam N’Bail
(Guelma) sur une profondeur de 0.8 m ont permis de constater que la stabilisation par
l’ajout de la poudre du déchet d’olive modifie les caractéristiques physico-chimiques du
sol étudié en augmentant la résistance de compression et donne des résultats tout à fait
satisfaisants en réduisant considérablement le phénomène de gonflement.