Résumé:
Le déploiement des liens FSO est simple, rapide et économique au contraire des réseaux
fibrés. Néanmoins leur fragilité face aux faibles visibilités et au-delà de quelques kilomètres
de portée freine leur utilisation. On outre, la performance du FSO est détériorée par
l'atténuation atmosphérique due aux différentes conditions météorologiques. Cependant, il
existe différentes solutions à ces problèmes. Notamment avec le choix de la longueur d’onde
et la technique de transmission utilisés.
Ce travail de mémoire consiste d’un côté sur l’utilisation des longueurs d’ondes à 2 μm
qui permet de relier la performance télécom et l’état du canal, en termes de turbulence, et de
l’autre côté sur l'utilisation des techniques de multiplexage spatiale (SDM), qui apparaît
rapidement comme une technique prometteuse pour augmenter la bande passante agrégée
des réseaux optiques actuels.
Le système proposé, SDM/FSO à = 2 μm, est basé sur le multiplexage SDM par
répartition en mode (MDM), où les modes spatiaux sont utilisés comme canaux
d'information transportant des flux de données indépendants. En outre, la sélection des
modes dans SDM est également un problème important. Choisir le meilleur mode pour
atteindre la meilleure distance avec un moindre taux d'erreur binaire (BER) doit être pris en
compte. Notre étude a montré que les modes Laguerre-Gaussien, sont les modes les plus
préférés d’utilisés dans la FSO.
Enfin, une modélisation du système SDM/FSO proposé a été faite sous le logiciel
Optisystem, en tenant compte des différentes pertes due aux différents phénomènes
atmosphériques, qui influent sur un signal optique émis. Les performances du système
proposé, sont analysées, en termes de facteur de qualité (Q factor), de diagramme de l'œil et
de BER